REVUE DE PRESSE

Contrairement à un cliché classique, les seniors ne sont nul en utilisation des nouvelles technologie. Cet argument utilisé souvent pour ne pas les embaucher ne tient pas devant les faits pour ceux qui ont envie de s'adapter.
Nous saluons cette prise de position du représentant du Syntec et du Pdg d'Aravati

 

Emploi senior et digital : trois questions à Hymane Ben Aoun, PDG d'Aravati

A l’occasion de l’Opération Coup de pouce de Syntec Conseil-Recrutement, les cabinets de recrutement qui participent à cette opération partagent leur expertise sur un sujet en lien avec le recrutement des cadres seniors dans les entreprises françaises.
Une façon de casser les idées reçues et montrer que les seniors sont, plus que jamais, un atout pour nos entreprises.

Trois questions à Hymane Ben Aoun, PDG du cabinet de recrutement Aravati, spécialisé sur le digital.

Quels sont les métiers du secteur du digital qui recrutent des seniors ?
Sans aucun doute, les métiers dans le secteur du digital qui recrutent le plus de seniors sont les fonctions de management, la direction des opérations, les directions marketing ou encore la direction commerciale.
 
Que mettre en avant dans son CV, dans sa carrière pour un senior, pour faire la différence sur le marché du digital ?
Le plus important pour quelqu’un qui ne vient pas du secteur digital, c’est de mettre en avant ses compétences managériales.
 
En effet, dans ce secteur où les entreprises se sont souvent développées rapidement, de façon très agile, on manque souvent de « process managériaux ». L’encadrement des managers est inexistant et le développement des talents est un savoir-faire peu maîtrisé par des profils de managers « juniors ».
 
Donc les seniors ayant vraiment une forte compétence sur le plan managérial doivent l’accentuer sur le CV pour la faire ressortir.
 
Ils peuvent également mettre en avant leur capacité à structurer des process, à « scaler » des sujets. De fait, ce dont ont souvent besoin les acteurs du digital, c’est « d’accélérer », soit pour pouvoir gagner des parts de marché, soit pour créer de nouveaux débouchés.
 
Ainsi, un senior aura tout intérêt à faire apparaître dans son CV, à faire ressortir dans un entretien une expérience où il a accompagné la croissance d’une entreprise qui est passée d’une petite à une grande échelle, ce que j’appelle « scaler ».
 
Il faut aussi faire ressortir sa capacité à travailler de façon agile, c’est-à-dire, ne pas avoir peur de faire « marche arrière » si c’est nécessaire ou de travailler en mode « itération ».
 
On teste, ça fonctionne et on déploie ou on teste, ça ne fonctionne pas et on fait machine arrière. Il faut être capable de montrer qu’on n’est pas coincé dans un modèle traditionnel d’études de marché, d’analyse de potentiels, de diagnostic pour se faire une opinion, pour lancer un projet et que l’on n’a pas peur de travailler autrement.
 
Une reconversion dans un métier du digital, est-ce une bonne idée après 50 ans ?

Une reconversion dans le digital doit être une reconversion souhaitée, réellement voulue, avec une analyse pertinente des enjeux et des risques, sinon le senior va se retrouver en zone d’effort en permanence et va s’épuiser à un poste qui ne lui convient pas réellement.

 
On ne va pas vers le secteur du digital parce qu’il y a de l’emploi ; on y va parce qu’on a envie d’y travailler, car ce secteur est vraiment très différent des autres. Donc, on ne s’y dirige que si on a envie de travailler différemment.
 
Par exemple, dans le secteur du digital, il y a très peu de fonctions supports au service des managers, donc si un manager se dirige vers ce secteur, il doit s’attendre à ne plus avoir d’assistant(e) ni d’adjoint(e) et doit être capable de faire preuve de cette autonomie, il doit s’attendre à être plus « hands on ». Il faut donc vraiment avoir envie de cette forme d’agilité.
 
De plus, même si le niveau des rémunérations dans le digital est comparable à celui des autres secteurs, après 50 ans (comme dans tous les secteurs d’ailleurs), il ne faut pas s’y diriger dans l’idée d’y faire un gap de salaire ou d’y trouver des avantages (CE, intéressements, ...).
 
Si vous n’y allez pas pour l’agilité que ce secteur permet, ou pour la proximité avec les dirigeants, ou encore pour la possibilité de défendre des convictions et de mettre en œuvre des projets, ou pour faire un grand écart entre stratégie et opérationnel, alors il ne faut pas y aller ! Ce secteur n’est pas fait pour vous.
 
Mais si ce secteur vous intéresse, que vous avez de très bonnes bases managériales, de vraies compétences sectorielles et/ou métier, une forte envie de travailler dans un secteur plus agile et plus souple, si vous avez envie de voir se concrétiser plus rapidement le résultat de votre travail, alors n’hésitez pas.
 
Et, s’il le faut, formez-vous pour vous mettre à niveau, par exemple en méthodologie de gestion de projets agiles ou en faisant un MBA, un master en e-commerce si vous venez du monde de la distribution…

 

Le senior, passeur de savoir par Julien Bareaud

Dans le cadre de l'Opération Coup de Pouce orchestrée par Syntec Conseil, Julien Bareaud*, propose ici sa vision de la valeur ajoutée d’un salarié senior au sein d’une entreprise. On se pose souvent la question : pourquoi recruter un senior ? Et si les vraies questions étaient : pourquoi le recruter et comment le garder ? Pour ses talents et sa maturité professionnelle, évidemment.

Une entreprise n’attend pas un cadre senior sur ses compétences techniques, elle sait qu’elles sont acquises. L’entreprise attend le senior sur sa posture, sur sa façon de se comporter, sur ses softskills, sur tout ce qu’il va pouvoir partager, transmettre à une génération plus jeune.
 
Le senior va apporter aux autres ce qui ne s’apprend pas sur les bancs de l’université, mais sur ce qui s’acquiert par l’expérience. Il va d’autant plus facilement partager son savoir, accompagner et aider, si on le sollicite. Il recherche une autre forme de gratification, un intérêt complémentaire à son activité professionnelle.
 
La loyauté, la maturité, les jeux politiques, les principes de management sont autant de choses que le senior pourra transmettre.
 
Le management
Le management s’apprend avant tout par la pratique. C’est pourquoi, le cadre senior par son expérience, à la fois en tant que manager mais aussi en tant que managé, en connait tous les codes et rouages.
 
Une des notions importantes du management que le senior va transmettre est l’exemplarité : « faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait ». C’est à son contact, par mimétisme, que le junior, à son tour, va savoir se montrer exemplaire.
 
Toute la question de la délégation et du contrôle est aussi cruciale en management. Le manager, en déléguant, en assure le suivi, accompagne ses équipes pour qu’elle réussissent tel un chef d’orchestre.  Il va permettre de faire comprendre toutes les étapes de ce processus de délégation et de contrôle. Les choses n’ont pas nécessairement besoin d’être verbalisées, elles se transmettent  notamment par le contact et l’exemple. 
 
Enfin, le senior, par son expérience, fait souvent preuve d’empathie ; à ne pas confondre avec la bienveillance. L’empathie est l’une des qualités essentielles de tout bon manager.
 
L’empathie en management, c’est la capacité à écouter l’autre de façon à reconnaître et comprendre, ses besoins et son ressenti pour encore mieux l’accompagner.
 
Le senior ne cherche pas à avoir raison à tout prix, il est beaucoup plus consensuel qu’on ne le croit. Ce qui l’intéresse, c’est de faire avancer son équipe, son idée. Il ne va pas aller à l’affrontement et va préférer ouvrir le dialogue afin de créer les conditions adéquates pour des échanges constructifs.
 
L’empathie permet ainsi d’instaurer un climat de travail serein de confiance et de transparence.
 
Les rapports politiques en entreprise 
Le senior connaît et maîtrise le jeu politique qui lui a permis de faire avancer ses sujets, de progresser dans l’organisation. Il a conscience de l’importance d’avoir un bon réseau, de la compréhension des jeux de pouvoir, d’influence et d’intérêts pour faire adhérer à ses projets.
 
Ce sens politique s’acquiert au fil des années et le senior peut en tracer les grandes lignes, faire comprendre l’importance d’un réseau interne comme d’un réseau externe, montrer comment le créer l’utiliser à bon escient et ainsi développer son encrage et son rayonnement dans l’entreprise.
 
La maturité professionnelle
Avec les années, le senior a appris à prendre du recul, à hiérarchiser ses priorités et à gérer le stress inhérent à sa fonction. En cela, plus qu’une simple place dans l’accompagnement des plus juniors, il a une responsabilité tacite dans cette transmission qui permettra un épanouissement professionnel, point souvent sous-estimé mais qui est pourtant un levier de réussite.
 
La loyauté
Indépendamment de la question de l’âge à partir duquel on considère que l’on est senior, il faut garder en mémoire l’âge de la retraite. En cela, le senior, moins « volatile » s’inscrit dans la durée et fait preuve d’une régularité évidente.
 
Le senior en a vu d’autres, il a en lui la volonté, le sens de l’effort et ne va pas s’effondrer à la première difficulté. Il a appris au fil du temps à demander de l’aide avant qu’il ne soit trop tard, à s’accrocher, persévérer et trouver des solutions.
 
Ces aspects de sens de l’effort et de volonté touchent la question de la loyauté. On ne quitte pas l’entreprise à la première difficulté, on s’accroche, on montre à l’entreprise qu’elle peut compter sur nous. Et par son exemple de persévérance et d’endurance, il inculque la valeur de la loyauté et la confiance qu’elle engendre chez l’employeur.
 
*Après quinze dans la finance d’entreprise, Julien Bareaud, Consultant Robert Walters, se tourne vers le recrutement de cadre middle et top management dans ce même domaine. Sa double expérience professionnelle lui donne une hauteur de vue et lui permet de mieux comprendre le rôle essentiel du senior dans une entreprise, celui d’un passeur de savoirs. 

 

SeniorFlex ne saurait mieux dire !!!

 

Seniors en entreprise : « En réapprenant à valoriser le temps, mécaniquement, nous allons revaloriser l’expérience »

Mélanie Roosen

Le 22 avr. 2020

Alors qu’une bonne partie de la population est confinée et forcée de travailler à distance et que les usages se numérisent, quelle place pour les seniors dans l’entreprise pendant… et après le confinement ? Éclairages du sociologue Serge Guérin.

On les dit malhabiles avec le numérique, réfractaires au changement… les seniors en entreprise subissent de nombreux clichés.
Mais avec le confinement, tout le monde est soumis au même traitement : celui, pour un tiers de la population active, du travail à distance et des usages qui vont avec. Pour Serge Guérin, sociologue spécialiste de la « seniorisation » de la société, ce n’est pas forcément le signe que les seniors vont rester sur la touche. Au contraire : plus que jamais, les organisations ont besoin de profils expérimentés.

Plus une question d’organisation que d’âge

Dans l’imaginaire collectif, télétravail, conférences vidéo et digital nomadisme sont plutôt l’apanage des millennials, dont on dit qu’ils veulent à tout prix un job flexible et sans contraintes. Alors quand le gouvernement a annoncé que, pour les entreprises qui le pouvaient, il allait falloir instaurer le travail à distance… on aurait pu croire que les seniors ne seraient pas les plus à l’aise.

Pour Serge Guérin, cela dépend plutôt de l’organisation de l’entreprise que de l’âge des travailleurs et travailleuses. « Si une entreprise est mal préparée, toutes ses équipes seront impactées – pas uniquement les seniors, analyse-t-il. À l’inverse, si les bons outils numériques sont mis à disposition, et qu’un support informatique solide permet une transition fluide du présentiel au télétravail, il n’y a pas de raison que cela se passe mal. » Changer ses habitudes n’est aisé pour personne – que l’on soit jeune ou pas, un changement brusque reste perturbant. « Les tensions observées – le stress, l’énervement – ne sont pas réservées à une génération en particulier. »

Il rappelle par ailleurs que les outils que nous utilisons pour télétravailler, qu’ils soient physiques – ordinateurs portables, smartphones, tablettes – ou numériques – Skype, Zoom et consorts – sont entrés dans les usages personnels bien avant la pandémie, et ce, toute génération confondue.

L’opportunité de reconsidérer les personnes plus âgées en entreprise ?

Serge Guérin note que la période est propice à reconsidérer nos valeurs. « Jusqu’à récemment, l’idéologie dominante était qu’il fallait être le plus agile, le plus rapide, pour être le plus fort. Tous ces mots ont irrigué les discours ces dernières années. » Des notions plutôt associées à la vigueur de la jeunesse qu’aux personnes plus âgées…

Mais en ce moment, tout change. « On nous demande de ne plus sortir de chez nous. On arrête les avions. On met en garde contre la précipitation. On instaure des distances entre les gens. On prend le temps de réfléchir avant d’agir. » Selon le sociologue, c’est loin d’être anodin : ces nouvelles valeurs font faire évoluer les représentations. « En réapprenant à valoriser le temps, mécaniquement, nous allons revaloriser l’expérience. »

Rapidité vs expérience

On le voit dans les corps de métiers les plus médiatisés en ce moment : l’expérience des années est en effet sollicitée. Le corps médical et soignant fait ainsi appel à des personnes retraitées, mais dont l’expérience peut aider à endiguer la crise. « C’est vrai pour toutes les crises, pas uniquement sanitaires : on rappelle les plus seniors soit parce qu’on manque de monde, soit parce que ce sont les personnes qui "savent". Elles calment, rassurent, sont moins stressées, ont connu d’autres situations graves et savent garder leur sang-froid. »

Tout est une question de recul

Autre point fort des seniors : « ils en ont vu d’autres ». La formule est assez énervante lorsqu’elle s’accompagne de légèreté au niveau des mesures de sécurité, mais beaucoup plus rassurante quand il s’agit de poser un regard chargé de recul sur une situation. « L’expérience en ce moment permet un relativisme et un stoïcisme que l’urgence a tendance à faire disparaître. On parle de populations qui ont vécu plusieurs chocs, plusieurs crises. À titre personnel ou professionnel. Et qui se sont remises de ces situations. », analyse Serge Guérin. Et pour les entreprises, ce relativisme est précieux : c’est ce qui permet de faire la différence entre réactivité et précipitation, mais aussi de se dire qu'on en sortira, de cette crise. En d'autres termes : pour celles et ceux qui vivent ce choc comme le pire de leur vie, il est difficile de voir le bout du tunnel. D'envisager l'après. D'imaginer de nouveaux modèles. Mais pour les travailleurs et travailleuses qui ont fait face à des chocs divers – on peut parler de l'arrivée des ordinateurs sur le lieu de travail comme de la crise économique de 2008 –, le scénario qui se déroule en ce moment n'est pas le signe que tout s'arrête. Juste que les choses vont continuer différemment.

Passés les préjugés sur leur prétendue incapacité à maîtriser les outils informatiques, les seniors pourraient donc être un précieux atout face à la crise… et pas uniquement. « Il faut espérer que cet épisode serve aux entreprises. Miser aussi sur les talents internes existants et expérimentés plutôt que de tout faire reposer sur les épaules des plus jeunes, censés pouvoir travailler sans relâche, c’est assurer une meilleure répartition des tâches. Et potentiellement éviter les surmenages d’un côté, et les mises au placard de l’autre. »

commentaires SFx

Nous avons toujours defendu cette these de l'apport de l'experience et de l'intergenerationnel !

Comment le télétravail réinvente les pratiques managériales

Hélène Faucher  -  26 février 2019


* Étude de perception Ifop pour Malakoff Médéric Humanis réalisée auprès de 1 604 salariés et 401 dirigeants d’entreprises de plus de 10 salariés du secteur privé en novembre et décembre 2018.


Commentaire SeniorFlex :

Un rapide survol des plus et des moins de la pratique du télétravail.

Ajoutons que le télétravail à plein temps est rare, plus difficile à organiser et que la pratique d’un jour par semaine est nettement préférée..

Minoritaire dans les entreprises il y a encore quelques années, le télétravail est aujourd’hui répandu et apprécié des dirigeants comme des salariés.
Cette pratique de plus en plus populaire pourrait bien induire un renouveau des pratiques managériales. T
Tour d’horizon sur la situation actuelle.

Si on devait remonter dans le temps pour comprendre le succès du télétravail, on s’arrêterait certainement sur l’ordonnance Macron de septembre 2017.
En assouplissant le régime juridique de cette pratique, le texte l’a aidée à se répandre dans les entreprises.
Selon une étude Ifop réalisée pour Malakofff Médéric*, le télétravail concerne aujourd’hui près de 30 % des salariés du secteur privé.
Si la version non contractualisée du travail à distance reste dominante avec 21 % des salariés, on peut toutefois noter l’augmentation de sa version sous contrat qui bondit de 50 % par rapport à 2017.

Qui profite du télétravail ?

Ce sont majoritairement les cadres (51 %) entre 35 et 49 ans (45 %) travaillant dans une entreprise de plus de 1 000 salariés (49 %) qui profitent du télétravail. 45 % exercent dans le secteur des services et du conseil et 34 % vivent en région parisienne.

Quel lieu de travail choisissent les salariés ?

Les salariés choisissent en priorité leur domicile (92 %).
Les bureaux mis à disposition par les entreprises n’arrivent qu’en deuxième position (35 %) devant les lieux de coworking (21 %).

Quelles sont les motivations des télétravailleurs ?

La réduction du temps de trajet (54 %) et l’envie d’avoir des horaires plus souples (36 %) sont les premières raisons invoquées.
La quasi-totalité des collaborateurs interrogés (90 %) évoque aussi une plus grande autonomie et responsabilisation, une plus grande efficacité au travail (89 %) ainsi qu’un meilleur engagement (83 %).

Quels sont les inconvénients du télétravail pour les salariés ?

Pour les collaborateurs, le principal problème est la difficulté à séparer temps de vie personnelle et professionnelle (60 %).
Près de la moitié des salariés interrogés souligne aussi des risques d’isolement et de perte de lien collectif.

Quels sont les bénéfices de cette pratique pour les dirigeants ?

Même s’ils ne sont plus à prouver, les avantages du télétravail sont nombreux et aisément reconnus par les managers.
En effet, les dirigeants sont une large majorité à affirmer que ce mode de travail génère une plus grande efficacité des collaborateurs (79 %).
Près de la moitié estime également que cette pratique améliore le dialogue social et contribue à diminuer l’absentéisme.
Les managers reconnaissent aussi que le télétravail permet une meilleure qualité de vie au travail (92 %) et améliore leur image d’employeur (89 %).

Quelles difficultés rencontrent les employeurs face à la montée de cette pratique ?

Si 83 % des managers se disent favorables au télétravail, 18 % d’entre eux indiquent rencontrer des difficultés lors de sa mise en œuvre.
Selon eux, cette dernière implique de repenser le maintien du lien collectif (84 %), la façon de déléguer et de contrôler les tâches (81 %), la régulation de la charge de travail (78 %) et les modalités de contrôle de temps (74 %). Ils sont aussi 84 % à penser que le télétravail nécessite la mise en place d’actions de formation et de sensibilisations spécifiques.

* Étude de perception Ifop pour Malakoff Médéric Humanis réalisée auprès de 1 604 salariés et 401 dirigeants d’entreprises de plus de 10 salariés du secteur privé en novembre et décembre 2018.

A propos

Nous sommes des femmes et des hommes de bonne volonté, luttant en Belgique et en France, depuis 2003, contre la discrimination par l'âge dont font l'objet les seniors et pour la liberté de choix de ceux qui désirent continuer à exercer une activité lucrative après 45 ans, sans subir rejets, préjugés, pénalités ni contraintes administratives.

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