Bruxelles : Jacques, 73 ans, professeur de Zumba Gold

Un récent article de RTL Belgique revient sur le parcours de Jacques Husdens, un Bruxellois de 73 ans, ancien policier, devenu l’année dernière, professeur de Zumba Gold ! A fond la forme !

On nous le répète à longueur d’années, il faut bouger, il faut « se » bouger pour favoriser le « bien vieillir ».


Voici un homme qui a tout compris et qui applique ce principe à la lettre. En effet, cet ancien inspecteur de police belge (dans les « stups ») enseigne désormais la zumba gold aux seniors de sa ville.
 
La zumba gold ? Mais qu’est-ce donc ? En réalité, il s’agit de la célèbre zumba adaptée à un public plus mûr.
La Zumba Gold a été spécifiquement conçue pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui souhaitent garder la forme en s’amusant ! Ce concept reprend la formule zumba et en modifie les mouvements tout en ralentissant le rythme.
 
Ce qui ne change pas en revanche, ce sont tous les éléments qui ont fait la célébrité de zumba Fitness-Party : une musique latine pétillante (comme la salsa, le merengue, la cumbia et le reggaeton), des mouvements grisants et faciles à suivre et une atmosphère de fête stimulante.
 
C’est donc cette zumba là que Jacques Husdens enseigne –bénévolement- aux seniors bruxellois vêtu de son pantalon de survêtement noir et d’un t-shirt sans manche jaune. Ce grand-père retraité particulièrement dynamique est devenu professeur à l’âge de 72 ans, l’année dernière, après avoir suivi une formation en France.
Désormais,  le septuagénaire entraine ses congénères (principalement des dames) sur des rythmes latinos et leur permet de garder la pêche.
 
Rappelons que d’une manière générale, il n’y a pas d’âge pour reprendre une activité physique, il s’agit simplement de pratiquer un sport qui soit en adéquation avec ses capacités…
Dans le doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin de famille qui vous conseillera et vous orientera éventuellement vers telle ou telle activité. Allez, « à fond la forme » !

Extrait du magazine LeMagRh / Randstad

Recrutement des seniors : vraies compétences et idées fausses

Les PME ont-elles tout intérêt à recruter des seniors ?

Oui, sans hésiter, répond Karine Lair, directrice du développement et de la Stratégie chez HR Consultancy Partners.
Ses arguments ? Les aides à l’embauche mises en place depuis quelques années, mais surtout la vraie valeur ajoutée de ces salariés expérimentés et enthousiastes. A condition toutefois de mettre certains préjugés de côté…

Mag RH :
Peut-on dire que la conjoncture tend à favoriser l’emploi des seniors dans les PME ?

Karine Lair :

Oui certainement. Les seniors sont souvent des profils bien plus recherchés par les PME que par les grands Groupes.
Ils ont de l’expérience, ils sont déjà formés et sont parfaitement autonomes, même si leur salaire  reste élevé.
Or, ces dernières années, ils ont été parmi les premiers concernés par les plans sociaux des grandes entreprises.
Qu’il s’agisse de licenciements collectifs ou de plans de départ volontaire, le nombre de seniors quittant les grandes entreprises n’a cessé de croître. Les PME, qui n’avaient pas toujours les moyens d’attirer de telles compétences, peuvent maintenant saisir cette opportunité.

Sur le marché de l’emploi aujourd’hui, il y a un vrai potentiel de collaborateurs issus de grands groupes avec de belles expertises, dont il serait dommage de se priver !

Mag RH : Les seniors rejoindraient-ils les PME « par dépit » ?

Karine Lair : Pas du tout. En réalité, nous avons constaté qu’ils rechignent plutôt à rejoindre un grand groupe à nouveau.
Ils y ont souvent passé la majeure partie de leur vie professionnelle et en connaissent tous les fonctionnements… et les dysfonctionnements.
La plupart du temps, ils sont plus enclins à rejoindre une petite structure, plus souple et moins formatée. Du reste, ils connaissent la réalité du marché. Ils savent qu’aujourd’hui les grandes entreprises embauchent rarement des seniors car elles sont elles-mêmes en prise avec les problèmes liés à la pyramide des âges.

En résumé, les plus de 50 ans ont toutes les bonnes raisons de rechercher un emploi dans une PME : ils aspirent au changement d’une part et recherchent des solutions alternatives aux grands groupes d’autre part.

Mag RH : Ils font donc preuve d’une plus grande flexibilité ?

Karine Lair :

Oui, effectivement, certains seniors semblent ouverts à des modes de contrats différents. Bien sûr, le CDI reste le plus convoité.

Rappelons que l’on est considéré comme senior dans les entreprises à partir de 45 ans et qu’à cet âge, la carrière professionnelle est loin d’être terminée !
Mais il existe aujourd’hui un certain nombre de solutions qui permettent d’avoir un statut de salarié, avec cependant une plus grande souplesse, comme le CDD senior, le portage, le CDI intérimaire par exemple.
Les seniors peuvent s’adapter à ces contrats de travail, certes moins « sécurisés », mais qui facilitent leur retour et maintien à l’emploi. Et puis, ils ont acquis une certaine maturité professionnelle qui les rend plus ouverts à de nouvelles formes de collaboration.

Mag RH :
Les mesures d’aides à l’embauche vont aussi dans ce sens ?

Karine Lair :

Une vraie politique d’aide de retour à l’emploi est indispensable, car ils sont parmi les premiers touchés par le chômage.
En réalité, le taux de chômage des seniors n’est pas si élevé que l’on croit (entre 4 et 5%), mais la courbe est exponentielle et augmente à grande vitesse. Et surtout, le risque pour un travailleur de plus de 50 ans de se retrouver dans un chômage de longue durée est important. Contrairement aux jeunes, même si leur taux de chômage est plus élevé.

Pour faciliter le retour à l’emploi des seniors, un certain nombre d’aides à l’embauche* ont donc été mises en place, telles que le contrat de génération ou le CDD spécifique senior. Cela devrait inciter les PME à franchir le pas !

Mag RH : Ces aides suffisent-elles à « casser » certains préjugés tenaces ?

Karine Lair :

En effet, certains préjugés ont la vie dure ! Bien sûr, on entend encore beaucoup d’a-priori négatifs. Le plus répandu concerne généralement l’inaptitude des seniors à comprendre et utiliser les nouvelles technologies. Pourtant, la plupart s’y sont attelés. Certains n’ont rien à envier à leurs cadets et sont extrêmement aiguisés dans le domaine digital et numérique. Ils ont acquis la connaissance technique et savent l’utiliser à bon escient.

En définitive, il faut savoir considérer les seniors comme des candidats comme les autres. Pour le recruteur, la seule question à se poser devrait être : « cette personne correspond-elle au poste à pourvoir ?, A-t-elle les compétences requises ? » C’est à mon sens la meilleure attitude à adopter pour ne pas passer à côté d’une bonne recrue !

 

Commentaire SFX : Voilà un point assez précis de l’emploi senior en France avec une vision positive

dont devrait s’inspirer la Belgique

 

Robert Redeker : et si la vieillesse était l'avenir et le salut du monde ?

Les éditions du Rocher vont publier à la rentrée prochaine (le 1er octobre, Journée Mondiale des Personnes Âgées) le dernier ouvrage du philosophe Robert Redeker intitulé Bienheureuse vieillesse. Un ouvrage au ton incisif qui réhabilite la vieillesse pour l’assumer et la vivre.

Vieillir est encore la meilleure manière de ne pas mourir… Pour autant dans notre société où le jeunisme est roi, vieillir renvoie systématiquement une image dégradante de l’Homme…

Vous prenez de l’âge ? Réjouissez-vous !
« Vous abordez les rives d’une grande et belle aventure. Celle d’une humanité vraie. Bienheureuse est la vieillesse ! »
indique le philosophe Robert Redeker.

Prenant à contrepied bien des idées reçues, le penseur (61 ans) remet à l’honneur –et en pleine lumière– ce moment de la vie qui suscite de nos jours tant de craintes et de refoulements.

Quel peut être, dans ces conditions, l’avenir de la vieillesse ? Faut-il singer, dans son apparence physique, ses vêtements ou ses choix de vie, le jeunisme ambiant pour rester vivant ?

« Il faut savoir accepter la vieillesse pour l’assumer et la vivre », répond Redeker dans cet ouvrage qui paraitra le jour de la Journée Mondiale des Personnes Âgées !

Bien comprise, la vieillesse est résistance non d’un passé mort et idéalisé mais de la vie qui vient du fond des temps. Elle assure le maintien dans l’être des racines que la société travaille à détruire, dont elle ne veut plus entendre parler. Il faut sauver la vieillesse de l’élimination : car sans elle, c’est notre civilisation qui risque de s’éteindre.

     Et si la vieillesse était l’avenir et le salut du monde ?

Agrégé de philosophie, Robert Redeker est né en 1954 dans les montagnes de l’Ariège. Il est l’auteur de plusieurs livres et collabore à de nombreuses revues et journaux.

Publié le Jeudi 23 Juillet 2015 par Seniorsactu

http://www.senioractu.com/Robert-Redeker-et-si-la-vieillesse-etait-l-avenir-et-le-salut-du-monde_a18160.html

 

SeniorFlex vous signale la parution du livre de Bertrand Martinot

"Pour en finir avec le chômage", de Bertrand Martinot

Bertrand Martinot propose des méthodes et avance des solutions clés en main à destination
des pouvoirs publics pour sortir enfin du chômage de masse en France.

Cet ouvrage est disponible en librairie et sur le site de Fayard.

Voir des es extraits sur le site du Think Tank "Institut Montaigne"

http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/pour-en-finir-avec-le-chomage?utm_source=newsletter+18112014&utm_campaign=07c7864360-newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_700e2510d8-07c7864360-221377361

 

 

A propos

Nous sommes des femmes et des hommes de bonne volonté, luttant en Belgique et en France, depuis 2003, contre la discrimination par l'âge dont font l'objet les seniors et pour la liberté de choix de ceux qui désirent continuer à exercer une activité lucrative après 45 ans, sans subir rejets, préjugés, pénalités ni contraintes administratives.

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